Vacances, les femmes décident

D’après le magazine Road and Travel (2009), les femmes influencent 85 % des décisions liées aux voyages et constituent 40 % des touristes d’affaires.  Autrement dit, il y a de fortes chances que la personne à convaincre soit “elle” et pas, selon les anciennes appellation, le traditionnel “chef de famille”. En 2020, rien n’a changé, la charge des vacances pèse toujours beaucoup sur les femmes, même si les habitudes de réservations changent, nous en parlons souvent dans Accueillir Magazine. Entre 2009, date de ce premier article et 2023, sont apparues notamment les centrales de réservation et les applications. la réservation en ligne a pris un essor considérable.
Les loueurs d’hébergements touristiques ont donc tout intérêt à regarder leur offre de chambres d’hôtes, gîtes ou meublés de tourisme sous le prime féminin.

Préparer les vacances, c’est pour les femmes une alchimie complexe.

Qu’est-ce qui va séduire les femmes ?

Les mères : Elles vont faire passer le plaisir des enfants avant le leur, quitte à se dévouer. Mais elles veulent aussi de la sécurité, des photos peuvent les rassurer, jeux de sociétés, ballons dans la cour, chambre d’hôtes familiale, prêt de lit bébé, babyphone, barrière autour de la piscine, pour les hébergements qui accueillent les familles, c’est un message rassurant à envoyer.

Les femmes sont attentives au budget et donc à la question du prix : Elles veulent contrôler le budget familial. Des prix clairement indiqués, une petit cuisine à disposition dans une maison d’hôtes – elle existe par défaut en meublé de tourisme ou gîte -, un prix menu enfant à la table d’hôtes, un prix enfant jeune ou bébé… peuvent faire la différence, avec la promesse de ne pas avoir de mauvaises surprises de coûts supplémentaires.

Les femmes sont attentives au développement durable, de plus en plus, tous les voyageurs et ce peut être un argument qui peut faire la différence.

Ce sont des poncifs allez-vous me dire. Oui mais, finalement quand on y réfléchit, j’ai parlé d’arguments à mettre en avant

  • jeux et distractions pour enfants, jardin, piscine… plus tout ce qu’il y a à faire autour de la maison
  • maison sûre où les petits peuvent dormir à l’étage pendant que les parents dînent à votre table
  • prix tout compris avec petit déjeuner, pas de mauvaise surprise, de mini-bar qui fait exploser la facture…
  • développement durable, légumes du jardin ou du producteur local, attention à la consommation d’eau..
  • et qu’est-ce qui empêche de mettre en avant une petite attention pour elle, rien que pour elle ?

Et en plus argument qui ne laisse pas indifférent, elles fonctionnent naturellement en collaboratif, autrement dit elles communiquent et n’hésitent pas à passer à leurs amies leurs bonnes adresses. Or rien ne vaut le bouche à oreille !

Alors si votre maison se prête à l’accueil de la famille, avez-vous pensé à mettre ces arguments en avant, à faire en sorte que “Elle”, trouve toutes les informations dont elle a besoin ?

Cet article a été initialement publié le 4 mai 2009 et mis à jour le 30 août 2020.

Attention au dur, certains travaux sont définitifs

Vous commencez les travaux pour vos chambres d’hôtes, vous avez prévu les aménagements dans le moindre détail, c’est évidemment très excitant. Mais attention ! Ce n’est pas bien grave de se tromper dans la couleur de ses rideaux, au pire on les change (je sais, c’est facile de voir cela avec désinvolture alors qu’à ce stade là on a déjà englouti une fortune en travaux) .

Mais ce qui est bien pire, c’est de se tromper dans le « dur ». Quand on place les boutons électriques qui commandent les lumières depuis le lit, il sera difficile de changer de place ce dernier ou de changer sa taille ou de mettre deux lits au lieu d’un seul. Si on oublie les va-et-vient électriques, les hôtes laisseront probablement la lumière allumée toute la journée. Si on place mal la douche et que la pièce d’eau se révèle peu pratique, où qu’on s’aperçoit qu’on ne peut plus fermer la porte, on ne peut plus faire marche arrière sauf à dépenser à nouveau une fortune.

Une solution, outre choisir un entrepreneur compétent mais là c’est un autre débat, lister tous les éléments sans aucune exception : prises, boutons et  et va-et-vient électriques, rangements, meubles… Les positionner en respectant l’échelle sur un plan et se mettre dans la situation de vie réelle d’un hôte : je rentre et je vais dans la douche, je range mes achats, je veux recharger mon portable, je veux vider mes poches, je veux fermer les rideaux… Est-ce fluide, est-ce possible, suis-je obligée d’enjamber le lit ? Non, alors vos hôtes seront bien installés.

Et les photos du site internet de vos chambres d’hôtes ?

Je suis toujours étonnée quand je regarde les sites internet des chambres d’hôtes de constater combien il y a souvent peu de photos.

Pourtant une photo, c’est bien plus parlant que n’importe quel texte. Une photo fait rêver (enfin quand elles sont bien prises), une photo permet d’animer un site internet en la changeant souvent ou en en mettant une différente à l’honneur à chaque saison, une photo n’a même pas besoin d’être traduit et elle peut être très bien référencée sur les moteurs de recherche si on se donne la peine de remplir les balises de description.

La photo, c’est universel, c’est la meilleure façon de communiquer. Vous vous adressez à des personnes qui ne connaissent pas la maison, peut-être pas la région, faites-les rêver, communiquez des émotions ! Vos hôtes ne vous connaissent pas encore, mais ils peuvent découvrir vos goûts et votre sensibilité à travers une photo, ils peuvent se rassurer aussi sur le confort, l’accessibilité, les équipements.

La photo c’est le déclencheur de la réservation, vous portez beaucoup d’efforts pour tout aménager, tout rendre beau, si vous consacrez la même énergie et détermination à faire de belles photos, vous allez démultiplier le pouvoir de séduction de vos chambres d’hôtes !

Acheter un appareil photo de qualité reste un budget très raisonnable comparé aux budgets investis dans la maison d’hôtes, sans compter que la plupart des smartphones ont désormais un appareil de très belle qualité, et le numérique a cet avantage de permettre de prendre 100 photos pour n’en réussir ou n’en publier qu’une seule.
Il existe plein d’outils gratuits sur le net pour retoucher des photos, même sans être un champion de l’informatique, on peut s’en sortir assez facilement.

Alors si vous avez la maison et que vous ouvrez bientôt vos chambres d’hôtes, commencez à prendre des photos, ne serait-ce que pour en avoir de la maison au printemps, enfin si le printemps se décide à arriver bien sûr. Cela vous évitera d’attendre l’année prochaine pour avoir à nouveau cette saison et vos plantations correspondantes.

Besoin d’idées, lisez notre dossier Les photos, de la promesse à la réservation !

Les horaires en chambres d’hôtes

Vous êtes seul ou à deux, vous avez les hôtes chez vous qui vous prennent du temps, les chambres à refaire, les courses pour le dîner et accessoirement une vie privée. Il est donc tout à fait légitime d’afficher des horaires d’arrivée et de départ qui vous permettent aussi de sortir de chez vous. Dans tous les cas, c’est l’usage pour tous les hébergements marchands, y compris les plus prestigieux qui ont du personnel. Personne n’ayant réussi encore la quadrature du cercle d’avoir des chambres propres et disponibles à toute heure.  C’est un des arguments que vous pouvez opposer à vos hôtes.

Informer les clients sur les horaires

Dans tous les cas, il faut afficher vos horaires sur votre site internet, sur tous les sites ou centrales de réservation où vous allez inscrire vos chambres d’hôtes. Si vous envoyez un contrat, rappelez-les et mettez-les dans toutes les correspondances que vous enverrez à vos hôtes.  cela relève de l’information au consommateur. Il doit savoir à quoi s’attendre avant de réserver, ce peut être un critère pour organiser ses déplacements, billets d’avion ou de train.

Les hôtes ne respectent pas toujours les horaires

Au final, il y aura toujours quelques hôtes qui débarqueront à n’importe quelle heure. Prétexte le plus souvent invoqué, laisser les bagages ! Quelques citadins sont vraiment stressés par l’idée de se faire casser la voiture car ils ont l’habitude de devoir se méfier de tout,  d’autres veulent se poser, prendre une douche, profiter de la piscine et ne pas tourner en rond jusqu’à la fin d’après-midi après la fatigue de la route, d’autres enfin se fichent complètement de vos horaires et connaissent mal le fonctionnement de la chambre d’hôtes.
D’autres à contrario arriveront très tard, parfois contre leur gré, retard d’avion, crevaison, embouteillage, on ne maîtrise pas toujours le temps de ses trajets.

A vous de voir comment vous allez les recevoir : leur demander de repasser plus tard ? Leur permettre de poser la voiture et les envoyer faire une balade sympa ?  Avoir un espace pour garder les bagages s’ils veulent se promener ? Les attendre / Leur laisser des instructions pour qu’ils trouvent leur chambre d’hôtes avec rendez-vous au petit déjeuner ? Avec l’expérience, vous saurez être ferme et désamorcer cette situation sensible qui peut-être, si elle n’est pas gérée subtilement, le prélude d’une relation difficile.

Chambres d’hôtes, communication et presse grand public

Hier soir, j’ai parcouru rapidement le Figaro Magazine paru ce week-end. Il présentait “les 200 plus belles chambres d’hôtes”. La sélection des maisons a probablement été faite avec les CDT (comités départementaux du tourisme), enfin c’est ce qui ressort des remerciements présentés à la fin de l’article. Les maisons sont plutôt chères, mais après tout c’est cohérent avec le lectorat visé.

Décoration oui mais avant tout accueil

Ce qui m’interpelle, c’est que dans la presse nationale, on ne voit plus que ces maisons d’hôtes très déco. L’accent est mis sur la maison, les choix d’aménagement, la décoration. Rarement on parle de l’accueil, du projet de vie – sauf quand il s’agit d’un quadra cadre parisien qui a réussi sa reconversion. C’est dommage car ce qui fait la maison d’hôtes, c’est l’accueil et la réduire à son aménagement, c’est lui faire perdre son âme.

Ces maisons d’hôtes existent et elles ont toute leur place et un journaliste est libre de traiter ses sujets comme il l’entend. Mais les chambres d’hôtes, ce n’est pas que cela. Et j’ai peur qu’entre les coffrets cadeaux et les papiers glacés des magazines, le grand public ne voit plus la diversité des prix, des maisons et surtout l’âme et la passion des propriétaires de chambres d’hôtes, c’est encore avant tout, le fait d’être accueilli par quelqu’un chez lui à son domicile.

Angle journalistique mais pas que

Et c’est aussi pour partie votre faute, mesdames et messieurs les propriétaires. Regardez vos sites internet, surtout ceux des maisons d’hôtes qui se sont récemment créées. Bien ficelés, belles photos… Oui mais où êtes-vous sur ce site. On ne voit que la maison et les chambres, mais pas les moments de vie, les petits déjeuners, ou vous tout simplement… Parfois on ne sait même pas chez qui on va à part chez la SARL trucmuche. Il y a des textes bien rédigés, mais à la troisième personne, “la maison vous accueille de 17 à 19 heures…” Où sont les nous, les vous, les je ? Où est l’accueil. Je sais qu’il est là, une fois qu’on est chez vous, mais comment faites-vous pour le rendre perceptible dès les supports de communication. pas facile, non, mais indispensable, sauf à réduire son offre à un bâtî aussi beau soit-il !

Gîte, chambre d’hôtes, quelques définitions

  • Gîte, meublé de tourisme et location saisonnière sont les appellations usitées pour la mise à disposition de moins de trois mois d’un appartement ou maison pour des locataires qui n’y élisent pas domicile. C’est nécessairement du bâti respectant les normes d’habitation.
  • Chambres d’hôtes, c’est un accueil chez l’habitant qui est présent avec service de petit déjeuner obligatoire, l’accueil est limité à 5 chambres d’hôtes et 15 personnes

Quand ils sont en amont de leurs projets, les créateurs ne sont pas toujours très sûrs de savoir s’ils vont s’orienter vers un gîte, location saisonnière, meublé de tourisme ou vers des chambres d’hôtes.

Que les particuliers qui réservent ne voient pas bien la différence, je pense qu’on en rencontre tous quelques-uns et même de plus en plus et cela pose des problèmes car ils peuvent être surpris par exemple de ne pas avoir des lieux qui leurs sont exclusivement réservés . Mais un porteur de projet qui pense à créer un hébergement touristique doit bien comprendre les enjeux des deux, car ce ne sont pas les mêmes aménagements, les mêmes investissements surtout en termes de temps et de disponibilités et si c’est une donnée importante dans le budget, ce ne sont peut-être pas non plus les mêmes retombées économiques. Cela mérite donc bien quelques définitions.

Gîte, meublé de tourisme ou location saisonnière

Le gîte est une location meublée de tourisme ou location saisonnière, généralement à la semaine. Les personnes qui le louent ont la libre disposition d’un appartement ou bâtiment avec au moins une pièce à vivre, une cuisine, une salle d’eau, une ou des chambres… Elles doivent être autonomes, comme chez elles. L’adresse peut être celle du propriétaire quand le gîte est situé sur la propriété, mais il peut se trouver aussi à un tout autre endroit. Le gîte est loué pour moins de trois mois et les locataires n’y élisent pas domicile.
Attention, d’autres contraintes peuvent apparaître dans le projet comme les normes ERP locaux à sommeil de 5e catégorie et l’accessibilité au handicap.

Chambres d’hôtes

La chambre d’hôtes est une chambre chez l’habitant, louée à la nuitée. On partage la maison du propriétaire qui accueille ses hôtes (ou une dépendance sur la propriété, c’est possible) et même si la chambre comporte un coin salon, les pièces à vivre sont communes. Dans la chambre, il y a le linge de maison et le petit déjeuner est fourni obligatoirement. On a accès à une salle d’eau, celle-ci est de plus en plus souvent privative, le niveau de confort ayant fortement progressé ces dernières années.  La table d’hôtes est optionnelle.

Un loueur peut proposer à la fois gîte et chambres d’hôtes, sur la même propriété ou dans des lieux séparés, seule la chambre d’hôtes impose le fait d’habiter sur place pour accueillir ses hôtes.
Pour tout savoir sur gîtes et chambres d’hôtes, retrouvez-nous dans nos formations et lisez Accueillir Magazine.

Pour que tout soit parfait, il faut beaucoup de travail

Ce week-end, il y avait à Paris, le salon Passion Chambres d’hôtes. Beaucoup de porteurs de projets sont passés, avec un projet concret ou simplement l’idée de se dire “et si nous aussi pourquoi pas nous passions un jour à l’acte”. J’ai eu le plaisir d’y animer un atelier sur le thème J-100 jours, êtes-vous prêt ?

J’espère avoir alerté quelques personnes. Il faut quand on veut ouvrir des chambres d’hôtes être conscient, que c’est beaucoup de travail. On ne se retrouve pas dans un gîte avec des copains en se levant tard le matin pour tous ensemble préparer le petit déjeuner.

On se lève tôt, on cuisine beaucoup, on se couche tard, surtout si on fait table d’hôtes, on passe plusieurs heures par jour à faire le ménage, le repassage, à réparer de petits problèmes de bricolage. Si en plus on a un jardin et une piscine et plusieurs chambres d’hôtes, c’est, en saison, une journée active. Il faut que tout soit impeccable, il faut que tout soit à l’heure, il faut gérer les imprévus et en plus il faut garder le sourire, même si on a des problèmes, même si on est malade, même si on est de mauvaise humeur.
Ce n’est pas insurmontable, cela demande de se projeter sur son quotidien, d’annualiser son temps de travail car il y a aussi des périodes plus creuses, et de se remettre au coeur du projet pour dégager du temps en se simplifiant la vie. Avoir du temps à consacrer à ses hôtes, c’est la véritable valeur de la maison d’hôtes, plus qu’un bibelot supplémentaire.

Travailler seul ou en réseau quand on est loueur ?

Le tourisme, c’est par définition une activité de réseau. Et pourtant nous constatons depuis quatre, cinq ans que les créateurs de chambres d’hôtes montent leurs projets de plus en plus seuls.

J’attribue cela à différentes raisons. D’abord, notre société est de plus en plus individualiste. Ensuite il y a la montée d’internet où on peut avoir l’impression de  tout trouver et maîtriser. Et pourtant internet pousse à la mise en réseau, entre les réseaux sociaux professionnels, les sites comme Facebook, Copain d’avant, etc., on a l’impression d’avoir un réseau formidable, mais on peut finir par ne plus rencontrer personne. Personnellement, on m’annonce régulièrement, que les amis de mes amis étant mes amis, je peux contacter d’un clic plusieurs milliers de personnes. Oui mais tout cela reste très virtuel.

Travailler en réseau, avec sa mairie quand on est dans un petit village, les autres hébergements proches, les artisans, restaurateurs, agriculteurs, contacter les CDT (comités départementaux du tourisme), les syndicats d’initiatives, les CAUE (Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement) quand on a un bâti traditionnel, les CCI (chambres de Commerce et d’Industrie) quand on a un projet économique et bien sûr lire Accueillir Magazine, ou venir à une de nos formations, mais là on peut m’accuser d’être de parti pris, reste pour moi indispensable.

Ne pas le faire, c’est passer à côté d’une mine d’idées et de conseils, parfois même gratuits, c’est risquer de rater un aspect de votre projet que vous n’avez pas identifié. Et au final, être seul, ce n’est pas bon, partager ses joies et ses soucis, ses expériences, ceux dont vous ne pourrez pas discuter avec vos hôtes, c’est quand même indispensable. S’échanger et recevoir des réservations quand on sera ouvert pour rendre service à ses clients et leur recommander quelqu’un de confiance, c’est prendre soin de ses hôtes.
Et puis rester seul, c’est aussi prendre le risque de se déconnecter du territoire qu’on va présenter à ses hôtes, c’est un peu contradictoire avec l’idée de chambres d’hôtes, ne trouvez-vous pas ?

Auto-entrepreneur, attention à l’information

Je lis et je réponds à beaucoup de questions sur ce nouveau statut d’auto-entrepreneur, beaucoup de propriétaires et créateurs de chambres d’hôtes se posent la question de choisir ce nouveau statut.

Je rappelle d’ailleurs en agenda que pour ceux qui ont déjà des chambres d’hôtes et qui veulent adopter ce nouveau statut, ils ont jusqu’au 31 mars 2009 pour le faire au titre des revenus 2009. Ceci dit, j’espère sincèrement qu’il y aura un report de quelques mois car il reste encore trop d’imprécisions sur quelques situations pour lesquelles nous attendons des réponses des pouvoirs publics, je cite juste comme exemple, les cotisations retraite des déjà retraités, le cumul auto-entrepreneur / fonctionnaire
Les créateurs ont eux trois mois après l’ouverture de leurs chambres pour adopter ce statut s’ils le souhaitent.

Ce nouveau statut existe comme dispense d’inscription au RCS, le ministre n’a pas changé les règles précédentes car il n’a pas changé les grands principes du code du commerce. La question donc reste comme avant, serez-vous considéré comme commerçant ?
Si oui ou si vous avez besoin de cotiser, ce statut est-il celui qui est le mieux approprié pour vous ? Chaque situation est personnelle et ce n’est pas parce que votre voisin opte pour ce statut que c’est celui qui vous convient.
Chaque choix juridique est lourd de conséquences, on s’engage souvent pour plusieurs années et il n’est pas facile d’en changer.

En attendant, méfiez-vous de ne pas croire tout ce qui est écrit notamment sur le web, il y a beaucoup d’affirmations souvent un peu anciennes et pas remises à jour et c’est parfois trop simplifié. Le problème c’est que cela évolue tous les jours.
Nous constatons aussi que les relais locaux comme chambres de commerce ou autres, ont les mêmes problèmes, arriver à avoir l’information à jour et à se former sur toutes les questions autour de ce nouveau statut, d’auto-entrepreneur il est assez normal qu’ils soient en ce moment désemparés pour vous conseiller. Nous avons écrit un cahier pratique pour répertorier toutes les questions juridiques, fiscales et sociales à se poser avant d’opter pour un statut et nous le remettons à jour presque tous les mois.

Salon Passion Chambres d’hôtes, BB Expo et Ecorismo

Chambres d’hôtes Passion

J-100 avant ouverture. Dernier tour d’horizon avant d’accueillir les visiteurs… et Les arguments environnementaux favorisent-ils les réservations ? Deux rendez-vous gratuits à Paris et Arles si vous avez l’opportunité de venir.

Au salon Passion Chambres d’hôtes, vous pourrez nous rencontrer les 28 et 29 mars prochains à Paris, Espace des Blancs Manteaux dans le 4e arrondissement, avec un rendez-vous le samedi 28 à 12H30 – 13H15 pour un atelier que j’anime sur le thème J-100 avant l’ouverture de ma maison d’hôtes… Ai-je pensé à tout ?
Les premiers hôtes sont attendus dans trois mois, il vous reste encore plein de détails à régler et quelques démarches administratives à effectuer. Tour d’horizon anti-panique pour ne rien oublier : l’organisation, l’aménagement, le petit déjeuner, la table d’hôtes, les imprévus, la communication et la promotion, les réservations, la gestion…

Ecorismo

Charles Lecointe sera en Arles le 18 mars 2009 à 14h00 – 14h45 au Salon Ecorismo pour animer un atelier sur Les arguments environnementaux favorisent-ils les réservations ? Etat des lieux en gîtes et chambres d’hôtes. Cet atelier fait le point sur les différents critères qui influent sur les réservations à partir des études les plus récentes. Il dresse l’état des lieux des différentes démarches environnementales en gîtes et chambres d’hôtes. Il s’intéresse à la perception de ces démarches par le grand public pour essayer d’identifier la meilleure façon de faire connaître un engagement environnemental, qu’il soit personnel ou certifié par un label.

D’un salon de chambres d’hôtes à l’autre, du B&B Expo à Passion Chambres d’hôtes

C’est le BB Expo à Bruxelles qui a été l’initiateur des salons dédiés aux chambres d’hôtes. J’y suis allée, chance car c’est l’opportunité de voir ou de revoir certains d’entre vous, propriétaires de chambres d’hôtes, et dois-je l’avouer, comme vous êtes toujours très organisé, de déguster quelques spécialités locales que vous avez eu la délicatesse d’apporter et de partager. Donc merci à tous ceux que j’ai rencontrés pour votre accueil.
Avec notamment la présence de quelques maisons d’hôtes qui viennent d’ouvrir ou qui vont ouvrir, qui avaient fait le déplacement, parfois de loin, pour se faire connaître.

Quelques initiatives à relever comme bonnes idées.

J’ai relevé par exemple, trois propriétaires de Picardie qui ont répondu à l’invitation de leur relais Gîtes de France et se sont offert à coût abordable un coin de stand, présentant avec enthousiasme leur région, ce qui est bénéfique pour tous les propriétaires locaux. Autre initiative sympathique, des propriétaires venus de plusieurs régions qui se partageaient un stand, ils ne se connaissaient pas mais s’étaient organisés à partir d’internet pour partager organisation et frais.

Et puis parce qu’un journaliste, cela a l’esprit critique, que penser de ces maisons d’hôtes installées en France dont les propriétaires ont leur place tout à fait légitime dans ce salon mais ne parlent pas français ? Certes je suis bien sûre que si je devais m’installer à l’étranger, je ne parlerai probablement jamais parfaitement la langue locale, mais je suis quand même convaincue que je la baragouinerai avec enthousiasme, et cela encore plus si je devais tenir des chambres d’hôtes et initier mes hôtes à la culture locale.