Nouveau : Stage de formation pour Ouvrir un hébergement insolite, une journée en distanciel : prochaine date le 13 novembre 2025
- Connaître les différentes formes d’hébergement insolite et les tendances
- Comprendre les règles d’urbanisme applicables : PLU, carte communale …
- Définir son concept et se repérer dans les démarches d’urbanisme et d’ouverture
- Faire les bons choix juridiques et fiscaux
- Construire le prévisionnel d’activité et le plan de financement du projet : budget, rentabilité, financement, subventions…
- Se projeter dans la gestion au quotidien

L’insolite fait rêver, on en parle beaucoup dans les médias même si au final cela ne représente que peu de lits au regard de l’hébergement marchand en France. Certains créateurs ou loueurs déjà installées ont pour projet d’installer des yourtes, des tentes ou des bulles, de faire construire des cabanes perchées ou d’installer des roulottes, des chalets, des tiny-houses ou des cabanes flottantes pour ne citer que quelques exemples. Cela peut être une très bonne idée mais sous réserve de respecter les règles, d’être prudent et de bien s’informer au préalable.
Concerne
les chambres d’hôtes
les gîtes et meublés de tourisme
les hébergements insolites
La question de l’urbanisme est centrale
Pour commencer, il faut se renseigner sur les contraintes d’urbanisme et bien comprendre ce qui sera possible ou non. Dans la plupart des cas, il faudra passer par un permis de construire, un permis d’aménager ou une autorisation préalable. Ces autorisations sont délivrées uniquement si le projet respecte les règles fixées par le Plan local d’urbanisme (PLU ou PLUI), la carte communale ou le règlement national d’urbanisme. Si on achète le terrain, il faut être sûr qu’on pourra y aménager son rêve d’insolite.
Insolite oui mais quelle réglementation ?
Ensuite, il faut être clair sur le projet lui-même. S’agit-il de chambres d’hôtes, de locations saisonnières, d’emplacements de camping ou d’habitations légères de loisirs ? Chacune de ces activités a ses propres règles qu’il faut respecter et dans les faits l’insolite doit se glisser dans un cadre, et c’est bien la difficulté. Il est vrai que les premiers projets il y a quelques années se sont construits un peu en dehors de tout cadre réglementaire, chose terminée dorénavant.
Et selon la terminologie retenue, la fiscalité peut différer également.
Sans oublier le positionnement !
Contrairement à d’autres hébergements réservés en fonction de leur localisation, l’hébergement insolite est souvent une destination en tant que tel. Le client est à la recherche de dépaysement voire d’immersion. Il veut vivre dans une yourte mongole, veut tester une tiny house, être en pleine nature dans une bulle, un lov-nid, une cabane de trappeur… Le positionnement est au coeur du projet avec un champ des possibles très large et des offres allant du plus simple au plus haut de gamme.
Enfin, il convient de bien choisir son prestataire, d’aller voir des réalisations déjà effectuées, de demander des références voire de réserver chez des loueurs qui ont fait ce choix pour tester quelques nuits l’hébergement sélectionné.
Ce billet a été initalement publié le 18 avril 2014. 11 ans après, les règles d’urbanisme se sont considérablement renforcées.