- Un dossier complet d’Accueillir Magazine sur les catégories d’hébergements touristiques insolite, les contraintes d’urbanisme, et les questions à se poser avant d’investir :
- Choc des cultures, insolite contre urbanisme
- Camping, PRL, HLL, RML, caravane, identifier sa catégorie d’insolite
- Tout envisager avant de se lancer

Certains projets de chambres d’hôtes butent sur la question financière. Pour atteindre une rentabilité suffisante, le créateur se dit que la meilleure solution est d’acquérir une maison de grande taille avec des dépendances, mais une fois le plan de financement élaboré le financement ne passe pas faute d’apport suffisant. Se tourner vers l’hébergement insolite peut être la solution.
Une maison plus petite
Lorsque l’apport financier est limité, mieux vaut s’orienter vers une maison plus petite, donc moins coûteuse, mais avec un terrain suffisant pour y installer des hébergements complémentaires. Sur la base d’un prix de maison de 2 000 € par m², le prix d’achat de 50 m² supplémentaires pour y installer deux chambres en dur est de 100 000 € sans intégrer les frais d’acquisition. En comparaison, l’installation de deux hébergements insolites pourra coûter deux fois moins cher, parfois même moins. Tout va dépendre du type d’hébergement que l’on va choisir : yourtes, bulles, cabanes …
L’urbanisme au coeur du projet
Il n’y a pas de catégorie administrative pour l’insolite, il faut identifier son projet et regarder l’urbanisme. Acheter un terrain avec des règles d’urbanisme qui permettent de mener à bien son projet d’urbanisme est compliqué. J’ai souvent des appels car un porteur de projet a acheté un terrain nature mais ne peut rien y faire.
Avec des hébergements complémentaires
L’hébergement insolite est avant tout un hébergement complémentaire qui doit pouvoir s’intégrer au projet global. Il faut prendre le temps de bien le choisir et d’effectuer des calculs prudents pour estimer le taux d’occupation, le chiffre d’affaires et la rentabilité. Autre avantage, un déploiement progressif est possible, l’installation des hébergements pouvant s’effectuer sur deux ou trois ans.
Dernier élément à ne pas négliger, certaines collectivités territoriales soutiennent les créations via des subventions. L’installation d’hébergements insolites se prépare comme tout projet et ne s’improvise en aucun cas, notamment sur les questions d’urbanisme. Si vous souhaitez approfondir ces sujets, vous pouvez acheter le numéro 95 septembre/octobre d’Accueillir Magazine, son dossier est consacré à l’hébergement insolite.
NOUVEAU : retrouvez-nous pour une formation focus en distanciel afin de
- Mieux connaître les différentes formes d’hébergement insolite
- Comprendre et s’adapter aux contraintes liées à l’urbanisme
- Faire le point sur les réglementations applicables aux hébergements insolites
- Estimer le chiffre d’affaires et la rentabilité