Rédactrice en chef d'Accueillir Magazine, la presse des chambres d'hôtes, gîtes et meublés de tourisme avec un magazine bimestriel. J'anime aussi les formations pour ouvrir maisons d'hôtes, gîtes ruraux, meublés de tourisme et hébergements insolites. Retrouvez-moi sur https://www.accueillir-magazine.com.
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Le numéro 119 Septembre/Octobre 2025 vient de paraître. La rédaction d’Accueillir Magazine vous présente les articles qu’elle a choisi de mettre à la Une de ce numéro.
IA, menaces et opportunités
L’intelligence artificielle donne lieu à des débats généraux mais quel est son impact sur la gestion d’un gîte, d’un meublé de tourisme ou d’une chambre d’hôtes. Quelles opportunités peuvent retirer les loueurs de l’IA ? Quelles sont les menaces à prendre en compte ? Le dossier du numéro 119 Septembre/Octobre 2025 fait le point et présente en détail des idées d’utilisation pour les gîtes, les meublés de tourisme et les chambres d’hôtes.
Gestion, une exonération à connaître
Dans près de 20 000 communes de France, la création ou la reprise d’un hébergement touristique peut bénéficier d’exonérations fiscales significatives. Il s’agit d’un avantage considérable alors que la fiscalité du régime micro s’est durcie. La rédaction a choisi de consacrer un article à ce sujet.
URSSAF, interview exclusive
La fiscalité des gîtes, des meublés de tourisme et des chambres d’hôtes a évolué en 2025. Ces changements ont un impact sur les obligations d’affiliation à l’URSSAF ainsi que sur le niveau des cotisations sociales des micro-entrepreneurs. L’URSSAF répond à nos questions.
Référencement, continuité et évolution
L’IA bouleverse le référencement sur internet. Certains sites sont mis en avant et pris en référence, d’autres non. Faut-il tout changer ? Comment prendre en compte l’IA dans le référencement ? Nous faisons un point complet dans un article de la rubrique Internet.
Traçabilité des aliments
Ces derniers mois, des intoxications alimentaires graves se sont succédé : botulisme, escherichia coli, listériose… Qu’elle soit exigée ou simplement recommandée, la traçabilité des produits alimentaires est nécessaire, ne serait-ce que pour pouvoir réagir rapidement en cas d’alerte. La rédaction y consacre un article en rubrique Pratique.
Chaque année, les territoires d’outre-mer accueillent de très nombreux touristes dont deux millions par liaison aérienne. La Polynésie, la Réunion, la Martinique et la Guadeloupe sont les principales destinations, même s’il ne faut pas oublier la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre-et-Miquelon et Mayotte. Ouvrir des gîtes ou des chambres d’hôtes y a tout son sens.
Concerne les chambres d’hôtes les gîtes et meublés de tourisme les hébergements insolites
S’informer sur le tourisme local
Chaque territoire d’outre-mer a ses spécificités qu’il s’agisse de saison touristique, de provenance des touristes, de durée moyenne de séjour, d’activités sur place… Il faut donc commencer par bien comprendre le tourisme local et les attentes des visiteurs. A titre d’exemple, la clientèle Nord-Américaine est très présente en Polynésie alors que le tourisme à la Réunion repose très fortement sur la clientèle hexagonale. Contrairement à la métropole, le tourisme affinitaire occupe souvent une large place. Ainsi à la Réunion, plus de 40% de la fréquentation touristique a comme principal motif la visite à la famille ou à des proches. Dans d’autres destinations, comme la Guyane ou Mayotte, la clientèle professionnelle est très significative.
Comprendre la fiscalité et la réglementation
Il faut distinguer les départements d’Outre-Mer – Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Mayotte – des autres territoires. Dans les départements, ce sont les même règles juridiques et fiscales qu’en métropole qui s’appliquent, même s’il y a des adaptations pour tenir compte des réalités locales, par exemple concernant les DPE ou concernant les taux de TVA ou de cotisations sociales. Il en va autrement dans des territoires comme la Polynésie qui a sa propre réglementation dans le domaine du tourisme.
Réfléchir à la commercialisation
Comme pour tout gîte ou pour toute chambre d’hôtes, la commercialisation est un sujet majeur, mais il y aurait erreur à dupliquer ce qui se passe en métropole en Outre-Mer. A titre d’exemple, les réservations de dernières minute sont beaucoup moins fréquentes puisqu’une grande partie de la clientèle vient par avion et réserve donc longtemps à l’avance en prennant le temps de bien comparer les offres et les prix. Seule la clientèle locale pourra avoir ce réflexe de réservation de dernière minute pour des week-ends ou des courts séjours.
Le numéro 118 Juillet/Août 2025 vient de paraître. La rédaction d’Accueillir Magazine vous présente les articles qu’elle a choisi de mettre à la Une de ce numéro.
Concerne les chambres d’hôtes les gîtes et meublés de tourisme les hébergements insolites
Loueur, prendre soin de soi
La gestion de gîtes, de meublés de tourisme ou de chambres d’hôtes est une activité qui est loin d’être de tout repos, tout particulièrement en saison estivale. Le loueur doit veiller à limiter sa fatigue et à gérer au mieux le stress. Le dossier du numéro 118 Juillet/Août 2025 présente des solutions pour préserver sa qualité de vie et prendre soin de soi tout en assurant un accueil de qualité.
Facturation électronique, s’y préparer
L’entrée en vigueur de l’obligation de facturation électronique interviendra pour partie en 2026 puis pleinement en 2027. Un article de ce numéro présente la réforme adoptée et ses conséquences pour les loueurs de chambres d’hôtes, gîtes et meublés de tourisme.
Attention aux plafonds du régime micro
L’administration fiscale dispose de prérogatives importantes dès que le plafond du régime micro-BIC ou celui de la franchise en base de TVA semble franchi. Nous avons choisi de revenir en détail sur une jurisprudence récente dans ce numéro.
Hadopi et Sécurité du Territoire
Les loueurs qui mettent une connexion internet (wifi) à disposition de leurs clients sont soumis aux réglementations Hadopi et Sécurité du Territoire. La rédaction fait le point sur ces deux réglementations en détaillant les obligations des loueurs.
Précieux dépôt de garantie
Le recours à un dépôt de garantie n’est pas une obligation, mais il a de nombreux avantages. Il permet au loueur de se protéger en cas de dégradations ou de prestations non réglées. En ce début de saison, nous consacrons un article complet au fonctionnement du dépôt de garantie.
Charles regarde régulièrement une émission télévisée qui présente des Britanniques en train de rénover des châteaux en France et qui ouvrent des chambres d’hôtes. Cette émission le fascine tant par l’ampleur des travaux à effectuer que par l’énergie déployée par les participants pour les réaliser. Et par leur passion, et cette passion permet à beaucoup de notre patrimoine d’être entretenu, merci pour cela. Ceci étant, elle pose une vraie question, celle de la rentabilité d’une telle opération.
Concerne les chambres d’hôtes les gîtes et meublés de tourisme les hébergements insolites
Tenir compte des travaux et des frais
De nombreux châteaux sont en vente en France. Il existe des agences immobilières spécialisées qui proposent des biens d’exception dans des états très variables nécessitant un peu, beaucoup voire énormément de travaux. Les prix sont parfois attractifs, ce n’est pas à l’achat qu’un château est cher, mais dans les travaux et l’entretien. Les chantiers sont souvent longs et coûteux, il faut trouver des artisans d’art compétent. Les délais s’allongent si on doit passer par toutes les commissions : bâtiments de France, travaux archéologiques, monuments historiques ou classés… De plus, il est souvent difficile d’avoir une idée précise de leur montant lors de l’achat tant les incertitudes sont nombreuses. Acheter un château est une vraie aventure qui ne convient pas à tout le monde.
Par ailleurs, une estimation des coûts de fonctionnement annuels doit être faite. Bien sûr, il y a le coût de chauffage d’un grand bâtiment, mais également la taxe foncière, les frais d’assurance – à savoir, des assurances spécifiques existent pour les châteaux – et l’entretien. Il faut également prendre en compte que de l’aide sera certainement nécessaire pour effectuer les travaux du quotidien – ménage, jardinage, travaux…– puisque les superficies sont importantes.
Valoriser le château
L’ouverture de chambres d’hôtes risque de ne pas être suffisante pour couvrir les frais du château et dégager de la rentabilité. Il faut probablement prévoir la création de gîtes dans les dépendances ou l’installation d’hébergements insolites dans le parc quand le plan local d’urbanisme le permet. D’autres activités sont à étudier : la location de salles de réunion ou de réception, l’organisation de visites et d’événements… Mais il faut les anticiper car des contraintes réglementaires existent liées par exemple aux ERP (établissement recevant du public) ou à des besoins d’aménager des cusines aux normes, chambres froides, étuves… Je rajoute un besoin de puissance électrique qu’il faut anticiper en amont si on est dans un coin reculé. Bref, ce ne sont que quelques exemples, mais il faut une vision à long terme pour anticiper les tranches de travaux, récupérer des revenus rapidement et avoir les autorisations d’urbanisme.
Un business plan complet est nécessaire. Il faut intégrer un phasage des travaux et des activités à lancer sur trois à cinq ans. Impossible de tout faire en même temps. La réflexion doit également porter sur le montage juridique, la fiscalité, l’urbanisme et les réglementations à respecter. En un mot, la phase de préparation est très importante.
Acheter un château est une aventure gratifiante, celle d’une vie. Elle nécessite d’avoir du temps devant soi et quelques moyens. Elle est souvent le fait d’amoureux du patrimoine qui sous-estiment parfois les aspects économiques ou surestiment leurs forces. Il faut la préparer comme tout projet. La formation deux jours pour ouvrir des gîtes ou des chambres d’hôtes vous permettra de travailler sur la valorisation et la rentabilité.
La production de l’émission semble relancer l’émission arrêtée en 2020 pendant le covid. Elle contacte des maisons d’hôtes pour participer. Et ce n’est pas une bonne nouvelle de notre point de vue. Nous remontons ce billet écrit à la cinquième saison, l’âge d’or de l’émission, nous n’avons pas changé d’avis, beaucoup de coups à prendre et de commentaires négatifs, sans compter qu’on ne maîtrise pas les redifusions pendant des années sur les chaînes de la TNT.
Concerne les chambres d’hôtes
Bienvenue chez nous est une émission de téléréalité et pas une émission d’information
Les chambres d’hôtes sont choisies en fonction de leur diversité pour susciter des réactions
Il y a toujours parmi les couples un caractère fort qui a été choisi par la production pour faire le buzz et qu’on va inciter à se lâcher verbalement
L’intérêt et le but de la production ne sont pas ceux des loueurs
Pour gagner, il faut être “gentil”, “positif” et pas “juge” ou “critique”, mais ce n’est pas évident quand on a un micro sur soi en permanence et qu’une phrase peut être isolée et sortie de son contexte
C’est une stratégie à réfléchir et il faut anticiper le “pendant l’émission” et “l’après” émission
Commencez donc par revoir quelques épisodes passés
Dans les émissions passées, l’émission a été très violente pour certains couples de loueurs de chambres d’hôtes lynchés sur le web, poussant même parfois par le passé à la fermeture de la chambre d’hôtes, tant les suites de l’émission sont violentes. Et si les critiques sont si destructrices, c’est bien parce qu’elles attaquent le projet de vie, l’identité même du loueur, de sa famille, son mode de vie, ses choix.
Participer est dangereux, je l’ai déjà écrit sur ce blog lors du lancement initial. Mais ce n’est que mon opinion et c’est à vous de prendre vos décisions
Pourquoi il ne faut pas y aller
Parce que votre métier, ce n’est pas de déjouer les pièges tendus par une équipe de télévision rodée et formée pour faire monter des situations conflictuelles.
Parce que garder un micro en permanence veut dire garder le contrôle de ce qu’on dit pendant aussi longtemps, y compris quand on est entre soi dans la chambre.
Parce que l’intérêt de la production, c’est de faire de l’audience et les gens heureux n’ont pas d’histoire.
Parce que vous ne maîtrisez pas le montage et l’art de sortir en boucle la petite phrase négative en coupant tout le reste des commentaires positifs.
Parce que en plus si cela se passe mal, l’émission sera diffusée et rediffusée, réouvrant la blessure à chaque fois – peu de chances d’obtenir, sauf pour des raisons très rares, qu’elle ne soit pas rediffusée.
Parce que à part le côté conflictuel, l’émisson n’a pas de sens de comparer des maisons, des prix et des régions très différentes.
Mieux vaut qu’on parle de vous en bien ou en mal, est une théorie que je ne partage pas, encore moins dans le domaine de la chambre d’hôtes. Il suffit d’aller sur la page Facebook de l’émission pour voir des commentaires très tranchés en bien ou en mal, voire parfois un torrent de haine. Pourquoi des personnes prennent au pied de la lettre une émission de téléréalité et ont besoin de la commenter me laisse parfaitement perplexe, mais les réseaux sociaux encouragent ce type de comportement.
Je pense que c’est un gros risque et que si cela se passe mal, il y a beaucoup à perdre pour vous. Je sais que quand la production vous appelle, votre interlocuteur est très positif, insistant, tenace, vante la publicité incontestable que fait l’émission – en bien toujours promet-il – et vous explique combien votre maison d’hôtes est formidable. Je sais combien ils sont convaincants, je les ai eus au téléphone à l’époque où ils voulaient me faire écrire que ce serait positif pour les lecteurs d’Accueillir Magazine de participer ! Sauf que je ne crois plus au père Noël et l’intérêt de la production de faire du buzz sur le dos des loueurs est évident !
Si vous décidez de participer à l’émission, établissez une stratégie
Pendant l’émission
Tournez toutes vos phrases en positif – entraînez-vous avant
Dites-en le moins possible, le silence et le sourire sont efficaces
Ne parlez que de ce qui est bien et s’il y a des choses que vous n’aimez pas, n’en dites rien
Ne mettez que de bonnes notes, le gagnant c’est le “gentil”, pas forcément celui qui a le chèque en fin de parcours
Prenez les critiques en souriant, comme si ce n’était que du positif pour améliorer votre offre
Avant, préparez-vous à une compétition
Regardez les émissions, vous verrez le déroulé, vous évaluerez les pièges, vous pouvez vous demander avec votre conjoint comment vous auriez réagi
Lisez les commentaires de la page Facebook de l’émission et autres, vous comprendrez vite ce qui déclenche la “fureur” des téléspectateurs et vous pourrez y réfléchir pour l’éviter.
Passez du temps à nettoyer vos chambres, il y aura toujours un poil, un cheveu, mais une bonde de lavabo sale ou de la poussière au-dessus des tableaux, ce peut être évité, faites une liste de tout ce qu’il faudra vérifier le matin avant l’arrivée des compétiteurs !
Choisissez votre menu de façon à le faire sans même y réfléchir et réfléchissez à chaque détail scruté. Un produit industriel sur la table si vous parlez de promouvoir des produits du terroir, un plat compliqué que vous ne parviendrez pas à maîtriser dans le stress de la production, les pièges sont nombreux encore plus pour ceux qui ne font pas table d’hôtes généralement.
Les contraintes que vous donne la production sont importantes dans le choix de l’animation, choisissez quelque chose qui met en valeur votre région, les productions agricoles, un artisan…, travaillez avec l’office de tourisme pour la mise au point.
En résumé, restez maître de vos décisions, ne vous laissez pas imposer des choix que vous ne voulez pas (encore faut-il y arriver) La production de Bienvenue chez nous présente cela comme une compétition de chambres d’hôtes, préparez-vous comme le fait un sportif de haut niveau ou n’y allez pas. Mais aujourd’hui, on ne peut pas ne pas être au courant des mécanismes de cette émission qui se répète semaine après semaine depuis 2012.
Cet article a été publié intialement le 21 novembre 2017 , il est actualisé sans changement sur le fond le 21 mai 2025.
Le numéro 117 mai/juin 2025 vient de paraître. La rédaction d’Accueillir Magazine vous présente les articles à la Une de ce numéro.
Des clients sans commission à verser !
Réduire sa dépendance aux grandes centrales de commercialisation est possible. C’est une approche qui permet une plus grande maîtrise de l’activité et améliore la rentabilité de son gîte ou de ses chambres d’hôtes. Comment trouver de nouveaux clients sans verser de commission ? Comment développer la vente directe ? Quels canaux et solutions privilégier ? Nous avons choisi de vous présenter différents outils à votre disposition dans le dossier du numéro 117 mai/juin 2025.
Revenus 2024, bien les déclarer
Les revenus 2024 des gîtes et des chambres d’hôtes doivent être déclarés dans les prochaines semaines à l’administration fiscale. La déclaration de revenus comporte une dizaine de rubriques selon l’activité, le statut et le régime fiscal. Un article de ce numéro fournit le mode d’emploi de la déclaration 2024.
Meublés de tourisme, TVA ou pas ?
Petit déjeuner, linge de maison, nettoyage et accueil de la clientèle, l’administration fiscale vient de modifier les critères qui entraînent l’assujettissement à la TVA des meublés de tourisme. Nous y consacrons un article complet dans ce numéro.
Renforcer sa visibilité sur Instagram
Le réseau social Instagram est très utilisé. C’est une belle vitrine pour faire connaître son hébergement à de nouveaux clients et pour gagner des réservations. La rédaction a choisi de faire le point sur les outils et les meilleures façons d’en tirer parti.
Des douches moins gourmandes en eau
Si l’on analyse la consommation d’eau d’un hébergement, les douches constituent un poste important. Des solutions existent pour réduire la facture d’eau. Nous consacrons un article aux innovations les plus récentes dans ce domaine.
Nouveau : Stage de formation pour Ouvrir un hébergement insolite, une journée en distanciel : prochaine date le 13 novembre 2025
Connaître les différentes formes d’hébergement insolite et les tendances
Comprendre les règles d’urbanisme applicables : PLU, carte communale …
Définir son concept et se repérer dans les démarches d’urbanisme et d’ouverture
Faire les bons choix juridiques et fiscaux
Construire le prévisionnel d’activité et le plan de financement du projet : budget, rentabilité, financement, subventions…
Se projeter dans la gestion au quotidien
Cette formation s’adresse à des loueurs ou à des créateurs souhaitant ouvrir un ou plusieurs hébergements insolites : bulle, tente, lodge, roulotte, cabane, yourte, tiny house…. Accueillir Formation vous propose un stage d’une journée pour construire votre projet et répondre à toutes vos questions.
L’insolite fait rêver, on en parle beaucoup dans les médias même si au final cela ne représente que peu de lits au regard de l’hébergement marchand en France. Certains créateurs ou loueurs déjà installées ont pour projet d’installer desyourtes, des tentes ou des bulles, de faire construire des cabanes perchées ou d’installer des roulottes, des chalets, des tiny-houses ou des cabanes flottantes pour ne citer que quelques exemples. Cela peut être une très bonne idée mais sous réserve de respecter les règles, d’être prudent et de bien s’informer au préalable.
Concerne les chambres d’hôtes les gîtes et meublés de tourisme les hébergements insolites
La question de l’urbanisme est centrale
Pour commencer, il faut se renseigner sur les contraintes d’urbanisme et bien comprendre ce qui sera possible ou non. Dans la plupart des cas, il faudra passer par un permis de construire, un permis d’aménager ou une autorisation préalable. Ces autorisations sont délivrées uniquement si le projet respecte les règles fixées par le Plan local d’urbanisme (PLU ou PLUI), la carte communale ou le règlement national d’urbanisme. Si on achète le terrain, il faut être sûr qu’on pourra y aménager son rêve d’insolite.
Insolite oui mais quelle réglementation ?
Ensuite, il faut être clair sur le projet lui-même. S’agit-il de chambres d’hôtes, de locations saisonnières, d’emplacements de camping ou d’habitations légères de loisirs ? Chacune de ces activités a ses propres règles qu’il faut respecter et dans les faits l’insolite doit se glisser dans un cadre, et c’est bien la difficulté. Il est vrai que les premiers projets il y a quelques années se sont construits un peu en dehors de tout cadre réglementaire, chose terminée dorénavant. Et selon la terminologie retenue, la fiscalité peut différer également.
Sans oublier le positionnement !
Contrairement à d’autres hébergements réservés en fonction de leur localisation, l’hébergement insolite est souvent une destination en tant que tel. Le client est à la recherche de dépaysement voire d’immersion. Il veut vivre dans une yourte mongole, veut tester une tiny house, être en pleine nature dans une bulle, un lov-nid, une cabane de trappeur… Le positionnement est au coeur du projet avec un champ des possibles très large et des offres allant du plus simple au plus haut de gamme.
Enfin, il convient de bien choisir son prestataire, d’aller voir des réalisations déjà effectuées, de demander des références voire de réserver chez des loueurs qui ont fait ce choix pour tester quelques nuits l’hébergement sélectionné.
Ce billet a été initalement publié le 18 avril 2014. 11 ans après, les règles d’urbanisme se sont considérablement renforcées.
Le numéro 116 mars/avril 2025 vient de paraître. La rédaction d’Accueillir Magazine vous présente les articles qu’elle a mis à la Une de ce numéro.
Fiscalité des meublés de tourisme et des chambres d’hôtes, s’adapter !
Les meublés de tourisme et les chambres d’hôtes voient leur fiscalité évoluer cette année. Les changements sont lourds de conséquences : réduction des abattements et des plafonds micro-BIC, réforme du régime LMNP, TVA… Comment s’adapter à ces différentes évolutions ? Faut-il faire évoluer son activité, son régime fiscal ou son statut juridique ? Nous avons choisi de consacrer le dossier du numéro 116 mars/avril 2026 à ces changements et vous présentons les différentes options.
Loi de finances, les mesures adoptées
La loi de finances pour 2025 a été adoptée en février avec deux mois de retard. Sur l’ensemble des mesures adoptées, une dizaine a un impact sur les hébergements touristiques. Un article de ce numéro présente ces mesures en détail.
Comprendre les enjeux avant de passer en société
SARL/EURL, SAS/SASU… Passer en société pour gérer des chambres d’hôtes, des gîtes ou des meublés de tourisme peut s’avérer utile. Quels sont les avantages ? Quels sont les inconvénients ? Nous consacrons un article aux enjeux juridiques et fiscaux liés au passage en société.
Et si je n’ai pas de site internet
Bénéficier de réservations en ligne et en direct est très utile. C’est possible même sans site internet. La rédaction a choisi de vous présenter différentes options qui permettent de générer des réservations en ligne sans site internet et avec un budget limité.
Contrat d’électricité, les questions à se poser
Dans un hébergement touristique, les factures électriques sont souvent très élevées. Changer de fournisseur peut être judicieux mais il n’est pas facile de se repérer dans toutes les offres qui existent sur le marché. Nous consacrons un article au changement de contrat et aux questions à se poser.
Le numéro 115 Janvier/Février 2025 vient de paraître. La rédaction d’Accueillir Magazine vous présente les articles qu’elle a mis à la Une de ce numéro.
Meublés de tourisme, les nouvelles règles du jeu
La loi de régulation des meublés de tourisme concerne autant les hébergements en activité que ceux qui vont ouvrir ces prochaines années. Les contraintes sont nombreuses : enregistrement national de toutes les locations saisonnières avec pièces justificatives, encadrement de l’ouverture par les communes, exigences de performance énergétique, interdiction de location type Airbnb en copropriété…. Nous avons choisi de consacrer le dossier à cette nouvelle loi et de décrypter toutes ses conséquences.
Chambres d’hôtes, le drame fiscal
La réforme de la fiscalité de la chambre d’hôtes va pénaliser de très nombreux loueurs à compter de 2025. Un article complet présente la mesure adoptée par les parlementaires fin 2024 et ses conséquences dramatiques tant sur le plan juridique que fiscal.
La réglementation des piscines
L’installation d’un dispositif de sécurité autour d’une piscine enterrée ou semi-enterrée est une obligation. Nous revenons sur les différents systèmes autorisés par la réglementation suite à la condamnation d’un loueur de gîte du Var en novembre dernier.
Le référencement des photos et des visuels sur internet
La recherche via les photos et les visuels est devenu un habitude pour de nombreux internautes. C’est également un critère qui intervient dans le référencement d’un hébergement sur internet. La rédaction présente les outils à disposition pour bien référencer photos et visuels sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux.
Consolider sa démarche environnementale
Protéger un terrain, y maintenir la biodiversité, s’engager dans la durée… certains propriétaires souhaitent consolider leur démarche environnementale. Comment fonctionnent les obligations réelles environnementales, nous y consacrons un article complet.
Chaque fin d’année, il est toujours instructif de regarder en arrière. En 2024, de nombreux sujets m’ont intéressée au point d’y consacrer des billets sur ce blog. Retrouvez-nous aussi dans Accueillir Magazine.
Le numéro 111 Mai/Juin 2024 vient de paraître. La rédaction d’Accueillir Magazine vous présente les articles qu’elle a mis à la Une de ce numéro.
Concerne les chambres d’hôtes les gîtes et meublés de tourisme les hébergements insolites
La fiscalité, toujours et encore
Le billet Gîtes et meublés de tourisme, la réforme du régime micro a été rédigé en début d’année pour alerter sur la réforme du régime micro. Au final, la réforme est différente de celle prévue mais les enjeux restent, comme le précise un autre billet publié cette année Gîtes et meublés de tourisme, pourquoi faut-il se mettre au réel ? Ces enjeux sont toujours d’actualité. Impossible de créer aujourd’hui sans se poser ces questions fiscales.
L’actualité a poussé à mettre en garde certains créateurs tentés de passer de la location longue durée au meublé touristique à l’approche des Jeux Est-il possible de donner congé à un locataire pour faire de la location saisonnière ? J’ai écris le billet Hébergements insolites, attention aux règles pour rappeler qu’un projet insolite nécessite de la préparation notamment du fait des règles d’urbanisme qui peuvent être très contraignantes, interdire une forme d’insolite mais autoriser une autre…
Vive le tourisme thématique
Et parce que je suis convaincue que le tourisme thématique est porteur, le billet Vive le sport a été consacré à l’ouverture d’un hébergement pour sportifs et Accueil jacquaire, gîtes ou chambres d’hôtes ? à l’ouverture d’hébergements sur le chemin de Saint-Jacques. Bien d’autres hébergements thèmatiques sont possibles, cela fera l’objet de futurs billets.
A très bientôt, en 2025, pour parler avec vous sur d’autres thèmes et vous accompagner dans votre projet de gîte ou de chambres d’hôtes. Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.
