Stage de formation après stage, je constate que la place d’internet est trop souvent sous-estimée par les porteurs de projet. Pourtant, dans les premiers temps, c’est bien le vecteur principal pour faire connaître son hébergement. Quand la maison d’hôtes aura été ouverte depuis quelques mois ou années, il y aura le bouche à oreille, les avis de voyageurs, les voisins connaîtront, recommanderont l’hébergement, bref toute une réputation et e-réputation se seront construites.


La commercialisation sur internet est partie prenante du business plan
Dans leur business plan, les créateurs pensent à chiffrer en détail les travaux, le mobilier et le matériel nécessaires mais certains négligent le budget internet et y consacrent trop peu de temps et d’argent, – ou parfois beaucoup trop en demandant un site fait sur mesure alors qu’il existe des sites prêts à faire peu chers et très efficace.
Le site internet et la réservation en ligne non négociables
Disposer d’un site bien conçu et être visible sur internet, cela coûte de l’argent. Il y a l’achat du nom de domaine, la conception – ou plutôt location d’un modèle prêt à publier, l’hébergement sur un serveur, la mise en place d’un module de réservation en ligne dit channel manager, mais aussi l’achat d’annonces sur des annuaires payants, la présence sur les réseaux sociaux, l’adhésion à des centrales de réservations avec les commissions (Bookin, Airbnb…) qui vont avec…
Cela prend aussi du temps, comprendre les mécanismes du référencement, bien penser son site, aller sur les réseaux sociaux et trouver son style, parce que la maison d’hôtes et son accueil sont uniques, le site internet et sa communication doivent les refléter. Cela permet aussi de bien choisir le prestataire qui va faire le site ou proposer un site prêt à publier, de lui poser les bonnes questions ou de lui indiquer ses besoins.
Le site internet et la réservation en ligne (channel manager) sont indispensables. On ne peut pas accepter de se fier à des prestataires, annuaires et OTA (online travel manager comme Booking et Arbnb) dont on ne maîtrise pas les commissions, ni conditions générales de vente. Que se passera-t-il s’ils suppriment les annonces, si les commissions augmentent ? Tous les jours, je lis les témoignages de loueurs dont l’annonce est suspendue, comme cela, parce qu’un client s’est plaint. Ces centrales de réservations ne sont pas des partenaires et les loueurs sont la variable d’ajustement dans leur modèles économique. Ceux qu’ils chouchoutent, leurs clients qui ne sont pas les vôtres, ce sont les personnes qui réservent les hébergements. Ne faites pas reposer votre activité sur les OTA.
Le site se pense avant l’ouverture des meublés de tourisme, gîtes ou chambres d’hôtes
Les porteurs de projet s’y prennent souvent trop tard, c’est bien avant l’ouverture des chambres d’hôtes, gîtes ou meublés de tourisme qu’il faut s’en occuper. Et pourtant il s’agit d’un élément décisif si l’on souhaite avoir un bon niveau d’activité et dépasser le taux d’occupation des autres hébergements du territoire.
Nous continuons, numéro après numéro, à présenter dans Accueillir Magazine les outils et solutions disponibles pour les chambres d’hôtes pour permettre aux loueurs d’améliorer la visibilité de leur site internet et de générer des réservations en direct. Nous proposons aussi une formation sur une journée dédiée pour parler de vos projets, voir comment augmenter vos réservations. Tout ceci est un sujet à part entière qui nécessite préparation, réflexion, devis et chiffrage détaillé. Et l’enjeu est multiple, augmenter le taux de réservation et baisser le coût des commissions et inscriptions à des centrales de réservation et annuaires qui deviennent parfois trop conséquents. Cela a une influence directe sur le taux d’occupation de vos meublés de tourisme, gîtes et chambres d’hôtes
Cet article a été publié le 8 octobre 2013 et mis à jour le 21 février 2023