Les médias veulent du rêve ou des catastrophes
C’est l’été, presque les vacances politiques, quoique ! Les médias nationaux ont des stagiaires à occuper et des sujets consensuels et pas chers à tourner. Alors c’est la valse des sujets chambres d’hôtes et insolites.
Si je les écoute, la France est peuplée de cabanes et de yourtes, elles ont dû faire des petits en cachette, je ne savais pas qu’il y en avait tant.
Dans la même veine et vu le nombre de sujets traités, les chambres d’hôtes en ville, surtout à Paris se démultiplient, le même phénomène que les cabanes et yourtes ?
L’angle journalistique est donné au projet de vie, des propriétaires de chambres d’hôtes anciens journalistes ou artistes, partis animer des intérieurs de rêve, hyper déco et immaculés avec piscine à fond perdu…, ou alors on est dans la reconversion, la famille qui a tout quitté et a reconstruit la maison de ses mains.
En termes économiques, soit cela fait rêver, soit c’est la catastrophe et la plus mauvaise idée du siècle…
En termes d’explications juridiques et réglementaires, c’est souvent rigolo, j’ai même lu, qu’on déclarait ses revenus après abattement de deux tiers – ça fait rêver si on espère un nouvel abattement après déclaration !
L’impact de la médiatisation
Plus sérieusement, en terme de retombées, cela a comme toute chose, des aspects positifs et négatifs.
Positif, parce que cela devrait donner à plein de gens l’idée d’essayer la chambre d’hôtes s’ils ne la connaissent pas.
Négatif, parce que cela en fait un produit de consommation qui attire envie, jalousie, impression que c’est survendu et trop cher.
Image faussée enfin, parce que les chambres d’hôtes et leur image surmédiatisée, énervent les concurrents, et du coup en étant dans la lumière s’attirent réglementations et fiscalité, les chambres d’hôtes ne représentent pourtant que 1,5 à 2% de l’hébergement marchand en France.
En tout cas, blague à part, si vous avez un projet de création de chambres d’hôtes, rencontrez des propriétaires, pour écouter ce qu’ils ont à dire hors caméra – et oui, devant les caméras ils ont tout intérêt à jouer la carte glamour, projet de vie, après tout ils vendent pour partie du rêve -, et avoir une vision un peu plus réaliste de leur vie au quotidien.
Chère Caroline,
Bien évidemment, les consuls ne vous oublient pas.
Mais (comme les reportages TV ne le montrent pas…), ils dorment 5 heures par nuit !
Promis, juré, craché (oui : la balle est dans notre camp !) : vous serez notre invitée au moment où nous aurons vraiment du temps de qualité, pour notre plaisir partagé, à vous consacrer.
Consuls Pascalux, Philippéon et Sébastiel de la Boirie