Airbnb, Housetrip, Bedycasa, Windu, MorningCroissant…, ces nouveaux sites collaboratifs font la promotion de locations saisonnières ou encore de chambres chez l’habitant. Le plus connu d’entre eux, Airbnb, a connu une croissance exceptionnelle en quelques années. Il est donc légitime qu’un créateur de chambres d’hôtes, de gîte ou de meublé de tourisme se demande d’un côté s’il a intérêt à s’inscrire sur ces sites, de l’autre comment faire face à ces plateformes qui permettent à tout un chacun de s’inscrire y compris sans respecter les réglementations et la fiscalité en vigueur, ni faire les investissements liés à l’activité de location marchande.
Opportunité ou concurrence ?
Faut-il miser tout sur eux et ne faire aucune autre démarche ? Pour ce qui me concerne, je n’aime pas mettre tous mes œufs dans le même panier. En effet, si la location de mon gîte ou de mes chambres d’hôtes est un revenu indispensable à mon foyer, je prends un grand risque à ne dépendre que d’un seul acteur. Que se passera t’il s’il décide de déréférencer mon site ou d’augmenter ses prix ? Puis-je éviter de lui payer des commissions sur chaque location effectuée ? Mes clients sont-ils vraiment mes clients ou en réalité ceux du prestataire ?
Les questions sont nombreuses et le sujet des sites collaboratifs est complexe et appelé à évoluer. J’encourage les créateurs à s’y plonger non pas comme utilisateur mais en endossant la peau du loueur pour bien saisir tous les enjeux. Dans notre numéro 59 septembre/octobre 2015 qui vient de sortir, vous pouvez lire les résultats d’une enquête menée début août sur ce sujet. 350 loueurs de meublés de tourisme et de chambres d’hôtes ont répondu en donnant leur point de vue.
Bonjour,
Je démarre à peine et je me garderai donc de dire ce qu’il faut faire.
Néanmoins, mon expérience professionnelle m’a permis de conjuguer traduction et référencement naturel.
Dans une région comme le Périgord, 50% des visiteurs sont étrangers, et il est lamentable que 80% des sites liés au tourisme ne soient qu’en français. Donc, faites traduire vos sites, et pas par le voisin de la belle soeur ! Même si cela vous paraît simple, c’est un métier.
Deuxième aspect, le site web. Il n’y a que 10 places sur la première page de Google, et si cela représente un peu de formation et beaucoup de travail, d’expérience je sais que c’est le seul moyen de ne pas être dépendant d’intermédiaires. Si vous avez quelque chose à dire, que vous êtes capable d’écrire en français et de comprendre les bases techniques du référencement naturel, c’est réalisable.